Nasr Eddin a présumé de ses forces. Il a cru pouvoir porter sur son dos au marché de la ville voisine un gros sac de pois chiches. Arrivé à peine à mi-chemin, il se sent déjà complètement épuisé et il implore le ciel de venir à son secours : –
Autrefois les enfants ne faisaient jamais d’indigestion. Ils mangeaient des kilos de bonbons et de nougats et puis se blottissaient tranquilles sous les couvertures, comme un serpent ondule au soleil après avoir ingurgité une souris. Certes, avoir à faire avec tous ces bonbons était un peu laborieux et stressant, et
Une légende amérindienne raconte qu’un jeune garçon se trouvait avec son grand-père dans une tente. Au loin, des loups hurlaient. Effrayé, l’enfant vint se réfugier près de son grand-père. Ce-dernier lui dit : « Ces loups que tu entends me font penser à ce que nous avons à l’intérieur de
Ils étaient deux amis unis comme une poignée de main. Ils faisaient tout ensemble. Les bons coups comme les mauvais, et c’est un jour pour un mauvais qu’ils comparaissent devant le roi. Leur faute est grave. Le roi est le roi et ne peut les tenir quittes. Pourtant le roi
Nasr Eddin et son fils, âgé d’une quinzaine d’années, sont partis en forêt avec l’âne pour couper du bois. Au retour, on fixe le fagot sur le dos du bourricot, Nasr Eddin prend place sur l’encolure et le fils suit à pied. En entrant dans les faubourgs de la ville,
Il était une fois un garçon qui avait peur de tout. Si le chien du voisin aboyait tout content en s’éveillant de la sieste, le garçon s’échappait en criant (laissant le pauvre animal ahuri). Si quelqu’un approchait la main pour lui faire une caresse, le garçon tressaillait et reculait. Si
Monsieur Yin gérait au Zhou une immense fortune. Ses domestiques trimaient jour et nuit sans répit. Un vieux domestique à bout de forces était contraint à des travaux pénibles. Il gémissait, haletait le jour en travaillant, dormait à poings fermés la nuit, épuisé. Son esprit libéré, il rêvait chaque nuit
Le désert, dit-on, est le jardin du Créateur. Les animaux et la végétation y sont rares pour que rien n’y vienne disperser la pensée. Ainsi, un Bédouin et son fils avançaient paisiblement dans le désert, bercés par le rythme de leurs dromadaires, quand l’enfant a demandé à son père :
Un Qinais nommé Pang avait un fils raisonnable en son enfance qui devint fou à l’adolescence. Ce fils confondait chants et pleurs, blanc et noir, parfum et puanteur, sucré et amer. Il agissait mal en croyant agir bien. Dans son esprit, ciel et terre, points cardinaux, eau et feu, froid
Un derviche vivait en ermite dans un désert. Il menait consciencieusement sa retraite, portait une robe immaculée, et avait une longue barbe blanche qu’il peignait avec soin tous les jours. Ce derviche avait pourtant un problème : il n’avait jamais eu de vision céleste. Un jour – coup de chance!